29 août 2025

Des quartiers plus verts pour préparer la métropole toulousaine au climat de demain

Toulouse Métropole s’est fixé un cap ambitieux : planter 100 000 arbres supplémentaires d’ici 2030 pour lutter contre les îlots de chaleur et renforcer la biodiversité. Cette orientation se traduit dès aujourd’hui dans les projets d'aménagement urbain, où la nature devient l’ossature des nouveaux quartiers. Les écoquartiers aménagés par le groupe Oppidea Europolia en sont les laboratoires grandeur nature. Il s’agit d’apporter des solutions durables et innovantes qui rafraîchissent la ville, favorisent la biodiversité et améliorent le bien-être des habitants.

 

Des parcs structurants au cœur des quartiers


Un grand parc n’est pas un simple “espace vert décoratif” : c’est un véritable ouvrage urbain urbaine qui structure le quartier et relie ses différents espaces. Le parc devient un lieu de respiration et de rencontre.

  • À Toulouse Aerospace (Toulouse), l’ancienne piste des pionniers de l’Aéropostale, devenue « Piste des géants » est en cours de transformation en un grand parc linéaire de 4,5 hectares, long de 1,2 km. Planté de plus de 1 600 arbres, il deviendra, au printemps 2026, un fil vert qui favorise les mobilités douces et la flânerie en reliant les logements, bureaux, équipements et espaces de loisirs de l’écoquartier.
  • À Monges-Croix du Sud (Cornebarrieu), un parc central de 12 hectares constitue l’épine dorsale du quartier. Conçu comme un paysage habité, il associe grandes pelouses, bassins, bosquets et parties boisées aux cheminements et jeux pour enfants.
  • Au Faubourg Malepère (Toulouse), c’est la création d’une continuité verte entre le bois de l’Hers et les 10 hectares du parc de la Marcaissonne réaménagé qui sert de colonne vertébrale au projet.
  • À Saint-Martin-du-Touch (Toulouse), le nouveau Parc Fleurance connecté aux berges du Touch et à son futur espace de loisirs et détente, offre un îlot de fraicheur en cœur de quartier et facilite les rencontres entre les habitants.


Ces parcs ne sont pas seulement des lieux de loisirs et de détente : ils sont le refuge de la biodiversité locale, régulent l’air, l’eau, et offrent une trame de fraîcheur indispensable dans un contexte de réchauffement climatique.

 

Parc de la Piste des Geants de Toulouse Aerospace

Le Parc de la Piste des Géants à Toulouse Aerospace (credit photo : L.Lecarpentier)

 

Plus d’arbres pour rafraîchir la ville


Toulouse est la ville qui a connu la plus forte augmentation de température au niveau national, avec +2,1°C conjugués à -35% de pluviométrie en 2022 et un record de 42,4°C enregistrés en août 2023. L’arbre est aujourd’hui l’allié principal contre les îlots de chaleur urbains. Par son ombrage et son évapotranspiration, il peut réduire de plusieurs degrés la température ressentie. L’écoquartier Toulouse Aerospace vise la plantation d’un total de 3 500 arbres. Déjà, plus de 1 400 sont en place, du parc Jacques-Maziol au nord jusqu’aux Jardins de la Ligne au sud. Le long de la Piste des Géants, les températures ressenties devraient baisser de -4 à -5°C à l’ombre des arbres.
 

À Monges-Croix du Sud, ce sont plus de 4 500 arbres qui forment une canopée continue, accompagnés de 50 000 couvre-sols.


Ces chiffres sont plus qu’un symbole : ils traduisent une stratégie de rafraîchissement urbain à grande échelle, pensée comme une réponse directe aux canicules de plus en plus intenses.

 

Jardins partagés st-martin-du-touch

Les jardins partagés, en coeur de quartier - ici à St-Martin-du-Touch - participent aussi au rafraichissement (crédit photo : C.Picci)

 

L’eau, ressource intégrée dans le paysage


Un quartier durable, c’est aussi un quartier capable de gérer l’eau comme une ressource et non comme un risque.
 

  • À La Cartoucherie (Toulouse), la règle est simple : 0 % de rejet d’eaux pluviales, que ce soit au sein des programmes immobiliers que sur les espaces publics de l’écoquartier. Les toitures, places et rues sont reliées à des noues et bassins qui infiltrent l’eau directement dans le sol. Les promenades bassins jouent un rôle hydraulique majeur : elles stockent et ralentissent les pluies centennales, permettant une rétention de 24 heures sans saturer le réseau. 
  • À Toulouse Aerospace (Toulouse), des matériaux innovants, comme le biochar, sont expérimentés pour améliorer la rétention et la qualité des sols. La reconstitution d’un sol écologiquement fonctionnel favorise l’infiltration de l’eau et participe au rechargement des nappes phréatiques. L’ensemble du projet a été pensé pour capitaliser sur les eaux de pluies, en les dirigeant vers les espaces plantés afin de limiter – voire de supprimer – l’usage de l’arrosage une fois les végétaux installés.

     

    Cette approche réduit le risque d’inondations, mais elle crée aussi de nouveaux écosystèmes propices au développement de la faune et la flore : zones humides, micro-habitats, continuités écologiques.

 

Le jardin des Acrobates à Malepère (toulouse)

Au Faubourg Malepère, le Jardin des Acrabates prend place au cœur du bassin de rétention des eaux pluviales (credit phot o: L.Lecarpentier)

 

La biodiversité, fil conducteur de la conception
 

La végétalisation urbaine n’a pas seulement une fonction climatique, elle a aussi une valeur écologique. Elle redonne une place à la biodiversité au cœur de la ville.
 

  • À Monges-Croix du Sud, un parcours biodiversité jalonné de panneaux pédagogiques accompagne les habitants à la découverte des espèces locales. C’est une invitation à vivre la ville comme un écosystème.
  • À Laubis (Seilh), les espaces publics et les ilots construits sont conçus comme des refuges : sols perméables, arbres d’ombrage, bassin végétalisé, nichoirs pour oiseaux et gîtes pour abeilles. Les espaces de biodiversité existants ont été préservés et développés.
  • Au Faubourg Malepère et Saint-Martin-du-Touch, les haies et bosquets existants sont préservés et renforcés pour former une trame verte continue.
     

Ces choix créent une ville plus vivante, où la nature retrouve son rôle de partenaire des habitants.

le bassin de Monges-Croix du Sud à Cornebarrieu

Le bassin de Monges-Croix du sud, un milieu humide propice au développement de la biodiversité (credit photo : Airimage)

 

Des quartiers pensés pour les habitants


Concevoir des quartiers végétalisés, c’est avant tout penser à la qualité de vie au quotidien. Les espaces verts ne sont pas des “vides”, mais des lieux de pratiques et d’usages : marche, sport, pique-nique, jeux pour les enfants, kiosque couvert pour les pratiques individuelles ou collectives, flânerie et contemplation.


À Empalot (Toulouse), le projet de renouvellement urbain du quartier comprend le réaménagement de certains espaces verts pour apporter une réponse aux besoins concrets des habitants. C’est dans cet objectif que la place André Daste est en cours de réaménagement et intègrera de nouvelles plantations, une aire sportive, des jeux pour enfants, du mobilier de détente et un théâtre de verdure. 


La voie verte de 27 mètres prévue à Malepère (Toulouse), dont deux tiers seront plantés, illustre cette volonté d’offrir un espace généreux aux habitants. Au-delà du paysage, ce sont de nouvelles formes de sociabilité qui se créent : jardins partagés, événements associatifs, mobilités douces.

Le végétal devient ainsi un vecteur de santé publique, de lien social et d’appropriation citoyenne.

 

 


À travers des quartiers comme Toulouse Aerospace, La Cartoucherie, Monges-Croix du Sud ou encore le Faubourg Malepère, le groupe Oppidea Europolia démontre que la végétalisation n’est pas un supplément, mais une condition essentielle pour bâtir la ville de demain.
Ces quartiers expérimentent une nouvelle manière d’habiter : des espaces publics où l’arbre devient un élément majeur, où l’eau est valorisée, où la biodiversité est protégée, où la vie sociale se réinvente.
Les quartiers Oppidea Europolia ne se contentent pas d’accueillir des constructions : ils bâtissent un paysage durable qui prépare la métropole toulousaine aux défis climatiques et sociétaux des prochaines décennies.
 

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